Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Calbut Jones
Calbut Jones
Publicité
Calbut Jones
Derniers commentaires
25 février 2008

La Pensée Fédère.

Mais, c’est où qu’on va ?!!

Lorsque l’on discute avec des personnes adultes, travailleurs, chômeurs, étudiants, jeunes, couples, personnes âgées, tous on à peu près le même discours.
On ne s’en sort pas.

m_83681801f741fa077bdb970b90aa94e5Financièrement toujours à la limite, on taf comme des malades à s’en oublier soi même. On fait des boulots qui ne nous intéressent pas forcément, et le système nous enlise dans une situation oppressante ou le travail, qui fut encore un temps, un épanouissement personnel, un lien social, ne nous sert aujourd’hui plus qu’à survivre.
Et on en fait jamais assez.

« Travailler plus pour gagner plus ».
Mon cul !!! Travailler plus pour garder la tête dans le guidon, et ne rien voir venir, pour en prendre plein

la

gueule. Pendant

qu’on trime comme des enfoirés, en haut on se fout bien de notre gueule et on calcul son pécule sur notre dos.
Endormir les gens par le travail, en les contraignants par des situations précaires, ça ressemble à un état fascisant.
D’autant plus que les médias s’en mêlent.
Le 20H00 ressemble plus à une propagande qu’à une investigation journalistique. La responsabilité des journalistes les grands médias se sont assis dessus il y a bien longtemps. 

Le climat est oppressant, le travail étouffe, et le chômage nous attend au coin de

la rue. L

’argent à tout pourri, les gens se focalisent sur eux même, et toute initiative collective pour un changement semble impossible.
La majorité des gens sont accrochés à la misère qu’on veut bien leur accorder.
La peur traîne sur les écrans, le prêt bancaire devient le porte monnaie de tout les français, et on peut s’imaginer voir les crédits à la consommation s’élargir sur les produits alimentaires.
On travail toute notre vie, le nez dedans, nos projets sont personnels, et ne s’étale pas plus loin qu’au cercle familial.
Nous sommes des inconnus marchant les uns à côté des autres ; pires des ennemis.
Diviser pour mieux régner.

Et on avale tout, le 20h00 le soir, les débats des politiques qui se branlent bien sur notre sort, la pub, la peur, qu’il faut travailler pour gagner plus… Travail famille patrie, la dictature démocratique est bien installée.
Ce système tue toute initiative, restez chez vous, ne sortez que pour consommer, vendre, et travailler. Il faut maintenir la pression

Les rues ne sont que regards fuyants, et geste de politesse mal placés, il ne faut pas troubler autrui, il ne faut pas parler. Finalement, les médias, si performants soient ils, nous on confinés chez nous, et on se parle comme jamais on ne se parlerait dans la rue ou un bar, caché derrière des pseudonymes, via des forums de rencontres.
Et quand bien même on a mené une vie bien faite, accorder sur le bon ton, qu’on a donner tout pour le mieux, on se fait ranger dans un placard bien propre, avec une retraite misérable que c’est une insulte, et les remerciement du patronnât.
Merci, ça me fait de quoi me torcher.

Et de tout ça il reste quoi. Auparavant on parlait de l’humanité comme d’une formidable énergie motrice et constructive. On se sentait investit de notre sort collectif pour de meilleur lendemain. Pourquoi se contenter de peu ? Parce que d’autres que nous le décident ?
J’ai une haine qui me germe dans le bide, j’ai parfois l’impression d’être une bombe sous pression !!! Je me sens parfois si écrasé, impuissant face à la situation que je rêve de cris dans les rues, de barricades, de feux, de rues éclaboussées par toute cette colère trop longtemps étouffée.

Mais je suis qui moi dans tout ça ?
Quelqu’un de plus qui écris paisiblement de chez lui, sans prendre de risque ?
Peut être… Mais j’ai le cerveau qui bouillonne !!!

Plus je parle, plus je rencontre des personnes amère de la situation, qui pense aussi que ce système arrive à FFYMl’âge de

la ménopause. Je

lis la presse alternative, comme « Rue 89 », ou « Bakchich info », j’écoute la musique, les gens, ce qu’ils font, les solutions qu’ils trouvent, les alternatives qu’ils vivent.
Putain de merde, je ne suis pas tout seul, y en a d’autres qui pensent comme moi… Ce n’est pas une connerie de crise d’ado prolongée, d’utopie de beatnik mal rasé, ni de révolte d’anarchiste en manque...
Non, soyons conscient de notre formidable énergie, de ce moteur qui n’attend qu’un coup de crique pour s’élancer sur la route de lendemains meilleurs.
Peut être qu’on passera par des temps de résistance et de concessions, peut être que ça nous coutera un bras, mais putain qu’on en veut pas de cette situation.

La pensée fédère, pensons plus, parlons plus.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité